Dénonçant le système éducatif où le caprice des plus forts fait loi, ce texte dresse un brûlant réquisitoire contre la violence et ses impasses et bouscule les lieux communs sur l’enfance, l’éducation, sur la vengeance et le pardon.
La Fabrique de violence est le récit d’une jeune vie qui ne se construit à l’école et à la maison qu’autour de la violence : Erik, treize ans, est dans l’attente constante d’une cravache, d’une punition, d’un coup à donner ou à recevoir. Comment y répondre ? Et par quels moyens lorsqu’on ne connaît que ceux de la douleur et de l’humiliation ? La vraie question est de savoir comment résister à l’injustice, mais aussi comment résister à la violence elle-même.
La Fabrique de violence est aussi la question posée aux adultes de leur responsabilité face à ce qui arrive aux enfants, à ce qui se passe parmi eux. Elle nous rappelle que la passivité est un acte en soi, que laisser faire c’est décider de ne rien faire.
Ce récit, riche en questionnements et réflexions, est tout entier porté par un comédien, Christophe Caustier, doué d’une maîtrise et d’une grâce bouleversantes.